Amicale des Anciens des Sociétés de Vinci Construction
Comptes rendus Voyages
Visite du chantier TELT et Escapade à Turin et Milan du 24 au 28 septembre 2024
Mardi 24 septembre 2024,
Notre groupe de 47 personnes est accueilli à la gare de Chambéry par Mathieu, notre chauffeur, qui nous conduira pendant ces cinq jours jusqu’à Turin et Milan. Il nous conduit à Saint-Jean-de-Maurienne. Dîner à l’hôtel, après un apéritif offert par l’Amicale.
Mercredi 25 septembre 2024 au matin, visite du chantier du Tunnel Euralpin Lyon-Turin (TELT)
Hélène ROMET, chargée de la Communication et François POGU, Directeur du Projet, nous accueillent et nous présentent le projet. Ce tunnel ferroviaire, entre Saint-Jean-de-Maurienne en France et Suse en Italie, long de 57,5 km, sera l’un des plus longs au monde.
Le montant total des 12 lots du TELT est d’environ 15 Md€. Le groupement constitué autour de VCGP et d’autres filiales de VINCI Construction, avec l’Italien Webuild (ex-Salini) est attributaire des lots 6 et 7 qui représentent un linéaire de 25 km de tunnel, rameaux de sécurité et galeries diverses, pour un montant de 1,7 Md€. Ce chantier, démarré en 2020 et d’une durée supérieure à 5 ans, emploiera jusqu’à 1650 personnes.
Voici quelques membres de notre groupe, équipés de leurs équipements de protection individuelle (EPI), prêts pour la visite:
Après avoir emprunté la descenderie (pente de plus de 10%) réalisée préalablement à l’arrivée de VINCI Construction, nous découvrons un ensemble gigantesque de galeries et de cavernes grandes comme des cathédrales.
La géologie a dicté le choix de creuser à l’explosif les tunnels en direction de la France, et au tunnelier ceux en direction de l’Italie.
Vue du tunnel
Vue de la caverne de montage du tunnelier
Nous visitons la caverne où va bientôt commencer l’assemblage du tunnelier, pour commencer le creusement début 2025.
Vers 13h00, Mathieu et son car nous emmènent « CHEZ CAMILLE », un restaurant typique perché en altitude au-dessus du site.
Le déjeuner nous est offert par le Direction Opérationnelle DFER de VINCI Construction Grands Projets. Heureusement Mathieu, originaire de Maurienne, connait bien la route en lacets et maitrise la situation.
André GRIEBEL Directeur VCGP du Secteur Europe-Méditerranéenne et Hélène ROMET nous ont rejoints lors du repas et répondent aux dernières questions.
L’Amicale tient à remercier toute l’équipe du chantier pour l’accueil chaleureux et sa disponibilité dans cette phase ascendante du chantier aux objectifs ambitieux.
Après-midi du mercredi 25 septembre 2024 à 16h30, trajet en car jusqu’à Turin
Nous traversons une série de 9 tunnels dont celui du Fréjus de près de 13km, qui est en cours d’être doublé. Nous arrivons en début de soirée à Turin, où nous sommes accueillis par Iléana notre accompagnatrice qui nous mène à l’hôtel Concord où nous allons passer 3 nuits. Apéritif et diner y sont servis avant une bonne nuit !
Matinée du jeudi 26 septembre 2024 – Visite à pied de Turin
Turin ville de 800 000 habitants (1,2M avec l’agglomération), a été fondée il y a 2000 ans environ, capitale du Piémont, sur laquelle la famille de Savoie a régné pendant 5 siècles, jusqu’à l’unification de l’Italie. Métropole industrielle, elle est aussi une ville touristique et chargée d’histoire.
Le centre-ville est en grande partie piétonnier. Nos visitons les rues bordées d’immeuble XVIIIe, classiques avec des arcades et des cours intérieures pleines de charmes.
Piazza San Carlo
Palazzo Carignano
Galeria Subalpina (1889)
... et son salon de thé, qui propose, paraît-il, le meilleur chocolat chaud de Turin
Sur la Piazza dont le centre est occupé par le Palazzo Madame et sur laquelle donne le Palazzo Reale:
Palazzo Madame
Palazzo Reale
Eglise baroque de San Lorenzo
La Cathédrale Saint-Jean-Baptiste. A l’arrière de la cathédrale, un élégant dôme baroque très ouvragé, marque la chapelle destinée à l’origine à abriter la relique (dont l'authenticité est très contestée) du Saint-Suaire, qui est actuellement abritée dans une chapelle latérale de la cathédrale. Elle n’est montrée au public que tous les 25 ans.
Cathédrale San Giovanni Battista
Dôme de la chapelle du Saint-Suaire
Notre déambulation se termine près de l’ultime porte de la ville de l’époque romaine, la Porta Palatina (entre 70 et 25 av. JC).
Porte Palatine (époque romaine)
Après-midi du jeudi 26 septembre 2024 - Venaria Reale, à une douzaine de kilomètres de Turin
Venaria Reale est un pavillon de chasse devenu progressivement un immense palais, classé au répertoire de l’UNESCO, restauré récemment.
Venaria Reale - Palais vu des jardins
Venaria Reale - Palais côté cour
Venaria Reale - Galerie des portraits
Portrait du Duc de Savoie
Venaria Reale - Galerie de Diane (80m)
Venaria Reale - Plafond du grand escalier
Les anciennes Écuries abritent un musée des carrosses (que nous n’avons pas le temps de visiter) et en une présentation du « Bucentaure », dernier exemplaire original du navire d’apparat des doges de Venise (si l’on en croit Canaletto, d’autres versions autrement plus grandioses ont aussi existé):
Le dernier exemplaire existant du Bucentaure, ayant appartenu au Doge de Venise
La journée du vendredi 27 septembre est consacrée à une visite de Milan, après un trajet en car d'un peu plus d'une heure.
Le matin, visite du château des Sforza et de la cathédrale du Duomo.
Nous visitons l’impressionnant château des Sforza, avec un guide local. A l’origine, une forteresse construite au XVe siècle par Francesco Sforza, duc de Milan, sur les ruines d’une citadelle édifiée au même endroit par les Visconti.
La ligne de fortification construite autour du château fut détruite par Napoléon. Puis à partir de 1815 le Château servit de caserne aux troupes Autrichiennes. Abandonné puis endommagé en 1943, il a été restauré récemment notamment à l’occasion de l’exposition universelle de 2015.
Cette forteresse en forme de quadrilatère est entourée de douves avec deux tours rondes (côté ville autrefois) et deux tours carrées à l’opposé.
Aujourd’hui, le château est l’un des espaces culturels et artistiques le plus important de la ville. Il abrite les Musei Sforzeschi avec entre autres le musée des instruments de musique, le musée de la Sculpture, la pinacothèque, le musée des arts anciens avec des œuvres de Michel Ange. Une bibliothèque avec un nombre exceptionnel de manuscrits anciens, parmi lesquels le Codex Trivulzianus, qui est un ensemble de notes et de dessins divers de la main de Léonard de Vinci.
L’entrée au château se fait par la tour carrée imposant, qui porte le nom de son architecte « Le Filarète ». Détruite au XVe siècle. Elle fut reconstruite au XXe siècle. On peut y voir les blasons des Visconti et des Sforza.
Entrée du châtau des Sforza
Détail de la Tour du Filarète
Douves du château des Sforza
Puis nous traversons le centre-ville de Milan en direction de la cathédrale du Duomo. Nous longeons un grand parc, la gare Garibaldi, la Scala - le célèbre opéra de Milan -, puis nous traversons la célèbre Galerie Vittorio Emanuele II qui débouche, à travers un arc de triomphe, sur la place du Duomo. C’est une galerie grandiose et élégante, à l'image de Milan. Haute de plusieurs étages, elle est couverte par une verrière arrondie qui laisse entrer la lumière, et abrite des boutiques des plus grandes marques (Prada, Gucci, Louis Vuitton, …) des cafés, des restaurants...
Galerie Vittorio Emanuele II - Intersection
Galerie Vittorio Emanuele II - Les boutiques
Nous débouchons sur la « Piazza del Duomo », avec en son centre la statue équestre de Vittorio Emanuele II (ce souverain, unificateur de l'Italie, est présent partout). Que de monde !!! La place est dominée par l'imposante façade gothique de la cathédrale du Duomo, dédiée à la Nativité de Marie. La façade de marbre blanc, triangle hérissé de clochetons comme des stalagmites, est le monument emblématique de Milan.
Statue de Vittorio Emanuele II au centre de la Piazza del Duomo
Façade de la cathédrale du Duomo
Nous visitons l’intérieur de la cathédrale. A 42 m au-dessus du grand autel, sous la voûte, se trouve la relique la plus précieuse du Duomo, le clou de la Vraie Croix : le Saint Clou, signalé par une lumière rouge. Tous les 3 mai, au cours d’une procession dédiée au Saint Clou, l'archevêque de Milan le présente aux fidèles. Pour aller le chercher, l'archevêque utilise une machinerie âgée de plus de 600 ans appelée Nuvola (« nuage » en italien): c'est une sorte d'ascenseur, autrefois mû à bras d'homme, mais qui est aujourd’hui mécanisé.
La lumière rouge qui indique l'emplacement du Saint Clou
... et sa Nuvola
La statue de Saint Barthélémy écorché
Une des statues les plus originales du Duomo est celle de Saint Barthélemy, écorché pendant son martyre, qui porte sa propre peau jetée par-dessus ses épaules, comme une cape.
L’après-midi du vendredi 27 septembre, déambulation dans le quartier Dei Navigli
Le quartier Dei Navigli doit son nom aux deux canaux qui le traversent: Canal Grande et Canal Pavese.
Le Canal Grande
Le Canal Pavese
Nous traversons des rues commerçantes très animées en suivant le tracé de l’ancienne enceinte romaine puis en passons dans les anciens faubourgs médiévaux .
C’est devenu aujourd’hui un quartier « bobo » avec des boutiques de mode alternative. Nous nous arrêtons, sur une jolie place, sous un ensemble de 16 colonnes antiques, face à l’église San Lorenzo.
Puis nous passons sous une des deux portes médiévales encore existantes de la ville, la Porta Ticenese.
Eglise San Lorenzo
Le Corso Ticenese avec au fond la Porte du même nom
Nous arrivons alors à l’ancien port de Milan, à l’extrémité du canal Naviglio Grande, qui a permis d’acheminer, depuis le Lac Majeur, le marbre utilisé pour la construction du Duomo.
Le canal Naviglio Grande
Cafés et restaurants le long du Naviglio Grande
La balade se poursuit le long du chemin de halage aujourd’hui occupé par des terrasses de restaurants.
Le dernier vestige de ce quartier jadis populaire est le Viccolo Lavandai, impasse des blanchisseuses, qui conserve son lavoir avec ses dalles de pierres.
Après cette journée à Milan bien remplie, la car nous ramène à notre hôtel à Turin.
Matinée du Samedi 28 septembre 2024, visite de la Mole Antonelliana et de son Musée du Cinéma
Paris a sa Tour Eiffel, Turin a sa contemporaine et sa concurrente en termes de record de hauteur: la Mole Antonelliana, symbolique elle aussi de la ville de Turin. Conçue par l’architecte Alessandro ANTONELLI, initialement pour être une synagogue, ce qu'elle ne sera jamais, sa construction démarre en 1863 et se termine (comme la Tour Eiffel) en1889. A l’époque elle était, derrière sa concurrente, le second bâtiment le plus haut d’Europe avec ses 167,50m, et elle reste encore l’un des plus hauts bâtiments au monde constitué uniquement de maçonnerie (même si quelques réparations récentes en acier et en béton armé ont altéré la pureté de ce record).
Elle abrite le Musée National du Cinéma, un des tout premiers et un des plus vastes musées du cinéma au monde. Nous consacrons plusieurs heures à la visite de ce très riche musée.
La gigantesque tour Mole Antonelliana
Dans le musée, nous découvrons les premiers pas de l’animation: llanternes magiques, premiers trucages, puis passage dans des niches a thèmes et devant des objets, accessoires, photos qui nous font remonter dans le temps de notre enfance (alors qu’il n’y avait pas la télévision).
Nous pouvons admirer des scènes de film et des photos de grands acteurs aujourd’hui disparus. Nous parourons la grande galerie en hélice qui suit la coupole du bâtiment, en laissant la partie centrale dégagée avec un ascenseur panoramique au centre.
L'intérieur de la coupole du Musée National du Cinéma
Premiers balbutiements
d'images animées
La montée dans cet ascenseur sans cage est impressionnante. Il nous amène sur une plateforme à 87m d'altitude, d’où nous pouvons admirer le magnifique panorama de Turin sous le soleil, avec les Alpes enneigées dans le lointain.
La vue panoramique sur Turin et les Alpes depuis la plate-forme de la Mole Antonelliana
Nous quittons le musée pour prendre la photo de groupe traditionnelle puis aller dans un sympathique restaurant ou nous pouvons à nouveau apprécier la cuisine italienne et la gentillesse de nos hôtes.
Après-midi du Samedi 28 septembre, retour en car de Turin à Chambéry
Après une petite promenade digestive pour rejoindre le car stationné non loin de là, nous quittons Turin en direction du tunnel du Fréjus et de la gare de Chambéry.
Voyage en Islande du 5 au 12 juin 2024
Jour 1 – mercredi 5 juin 2024 : arrivée à Reykjavik
Notre vol arrive en milieu d’après-midi. L’aéroport de Keflavik est situé à une vingtaine de kilomètres de la petite ville de Grindavik, célèbre depuis plusieurs mois après avoir été évacuée à cause d’un écoulement de lave qui se répand toujours, mais en Islande ceci n’a l’air d’inquiéter personne, tous les volcans sont surveillés comme le lait sur le feu et les tremblements de terre fréquents – plusieurs par jour, même s’ils sont pour la plupart imperceptibles – sont analysés afin de déclencher les évacuations nécessaires et quasiment aucune victime n’est à déplorer au cours des deux derniers siècles. Les émanations de cendres fines produites en 2010 par l’Eyjafjallajökull ont quand même paralysé plusieurs semaines le trafic aérien européen…
Fumée s’élevant de la coulée de lave près de Grindavik
Nous sommes accueillis par Benjamin Conte, notre guide pour cette semaine, un Montpelliérain acclimaté depuis 15 ans à cette latitude, un véritable enthousiaste de l’Islande, qui saura au cours de cette semaine faire partager son émerveillement pour ce beau pays. Dans sa brève introduction il nous indique que la superficie de l’île représente 15 fois la Corse et que sa population, qui vient d’atteindre 400.000 habitants (dont 140.000 à Reykjavik), en fait l’état d’Europe le moins densément peuplé.
Après nous avoir accompagnés à l’hôtel proche du centre de Reykjavik et nous avoir donné quelques indications, il nous laisse carte blanche pour le reste de la soirée. Notre groupe s’égaille dans cette jolie ville, sous le soleil encore incroyablement haut malgré l’heure tardive : le cercle polaire est proche et il ne se couche ici en cette saison que de 23h30 à 2h30 !
Premiers coups d’œil (une visite guidée complète est prévue le dernier jour) sur une jolie ville aux larges avenues, dominée par la cathédrale "de tous les saints" (Hallgrimskirkja), l’Hôtel de Ville sur pilotis sur le lac en contrebas, de belles maisons anciennes en bois, un front de mer sur la baie, qui offre une vue dégagée sur les montagnes enneigées au loin, avec son opéra moderne (Harpa).
Reykjavik - Statue stylisée d’un Drakkar sur le front de mer
Jour 2 – jeudi 6 juin 2024 : Reykjavik, Cercle d’Or, Borgarnes (Ouest de l'Islande)
Nous partons à la découverte du célèbre Cercle d’Or qui réunit 3 sites très prisés :
Le premier site est la zone géothermique de Geysir dans la vallée de Haukadalur est un incontournable. Elle date de 8 à 10.000 ans et témoigne de l’intense activité volcanique du sous-sol islandais.
Geysir vient de « geysa » qui signifie jaillir et désigne une source d’eau chaude qui jaillit par intermittence.
Ce phénomène se crée lorsque l’eau de fonte des glaciers s’infiltre dans le sol et rencontre des roches portées à haute température par le magma sous-jacent. La pression augmente sous l’effet de la chaleur, l’eau chauffée et la vapeur remontent alors rapidement sous la forme d’un puissant jet d’eau bouillant. Le plus important sur ce site est le geyser Strokkur, qui jaillit régulièrement, toutes les 5 à 10 mn et peut atteindre 20 mètres de haut. Nous avons attendu, observé le tourbillon qui s’est mis à gonfler, plusieurs jets de 5 à 6 mètres ont eu lieu, il n’était pas en grande forme ce matin-là!!
Strokkur entre deux jaillissements
Strokkur en action
Le second site est celui de Gullfoss ou « Chute d’Or » :
La puissance des flots lui donne sa grande beauté. Un magnifique arc en ciel naît par beau temps (pas aujourd’hui). L’eau chute dans un bruit assourdissant en deux étapes: le 1er saut est de 11 m et le 2nd de 21 avec un changement de direction entre les deux, ce qui lui donne son caractère si particulier.
Le nom de « chute d’or » viendrait de la légende selon laquelle un riche fermier aurait préféré jeter sa fortune en pièces d’or dans la cascade plutôt que d’avoir à la donner.
Chute de Gullfoss
Sigridur Tomasdotti
Alors que la chute était menacée au début du XXe siècle par un projet hydroélectrique, une femme de la région, Sigridur Tomasdotti a consacré tous ses efforts à la protection du site. Elle est allée jusqu’au Parlement pour défendre son opposition au projet.
Une stèle à son effigie a été érigée en 1978 pour célébrer ce premier combat pour l’écologie en Islande, qui a fait que le site a été classé « réserve naturelle » en 1979.
Le troisième site est celui du parc national de Tingvellir, ou plaine du Parlement
Ce site historique est le plus important d’Islande, car c’est là que les Vikings ont fondé en 930 le parlement islandais, qui est le premier parlement démocratique au monde.
Les assemblées, au cours desquelles sont promulguées les lois, s’y tiendront, en plein air, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Pour les Islandais, ce lieu est l’âme et l’esprit de la nation.
Cette région est traversée par plusieurs failles géologiques, parallèles à la faille principale, dite Dorsale médio-atlantique, qui est orientée sud-ouest / nord-est et court sur le fond de toute la longueur de l’Atlantique et qui émerge seulement en Islande, avec ses nombreux volcans. La lave basaltique émise a progressivement donné naissance à la plaque tectonique américaine à l’ouest et à la plaque tectonique eurasienne à l’est. En Islande, ces plaques s’écartent l’une de l’autre à raison de 2,5 cm/an. Au cours de nos déplacements dans la région, nous nous trouvons tantôt sur l’une, tantôt sur l’autre. C’est dans cette large zone dépressionnaire que se trouve le lac Tingvallavatn, le plus vaste d’Islande.
Emplacement de la tribune du premier Parlement islandais
Nous avons marché dans la faille d’Almannagja, la plus importante, qui ressemble à un canyon encaissé entre deux falaises de basalte, au bout de laquelle nous avons pu admirer la cascade d’Oxararfoss. Au Moyen Age, les femmes adultères ou considérées comme sorcières étaient enfermées dans un sac et jetées dans la cascade (rien apparemment n’était prévu pour les hommes adultères !).
Faille d'Almannagja
Chute d'Oxararfoss
Nous avons également visité à Fridheimar une ferme en permaculture où sont cultivées hors sol des tomates cerises sous d’immenses serres chauffées et éclairées grâce à l’énergie du sous-sol. Les plants viennent des Pays Bas, des abeilles permettent la pollinisation ; ils sont ensuite installés dans les serres sur une solution nutritive qui contient les éléments chimiques qui leur conviennent dans des conditions optimales de température et d’humidité.
Serre de Fridheimar
Explications sur la serre de Fridheimar
Sur la route en direction de Borgarnes, nous faisons halte à la cascade de Parufoss, qui apparaît brièvement dans une scène de la série « Games of Thrones ».
Chute de Parufoss
Jour 3 – vendredi 7 juin 2024 : région de Skagafjordur (Nord-ouest de l'Islande)
Nous quittons Borgarnes pour aller vers Akureyri. Notre premier arrêt sera pour la visite des sources géothermiques de Krauma.
L’Islande possède de nombreuses sources d’où l’eau jaillit à 100 degrés. Celle-ci est captée et transportée par un réseau hors sol de canalisations, ce qui permet d’alimenter en chauffage et eau chaude une vaste région, dont plusieurs villes.
Certaines routes et chemins de randonnée, piscines, etc. sont chauffés à l’aide de cette eau chaude.
Nous nous arrêtons dans le petit village de Reykholt, où a vécu au moyen-âge le poète et politicien Snorri Sturlusson (1179-1241), dont les écrits ont eu à cette époque une grande influence. Nous visitons les restants de la ferme traditionnelle où il a passé la majorité de sa vie, avant de se faire assassiner pour des raisons politiques.
Statue de Snorri Sturlusson
Ferme de Snorri Sturlusson
Nous arrivons ensuite dans une région de champs de lave, de magnifiques et impressionnantes cascades où l’eau à des reflets bleu turquoise, nous prenons un petit sentier et découvrons la cascade de lave ou Hraunfossar, où l’eau s’écoule en de multiples filets entre les blocs de lave, puis un peu plus loin la cascade des enfants ou Barnafossar, où la légende raconte que deux enfants seraient tombés, la nuit de Noël, de l’arche naturelle qui enjambe la rivière et se seraient noyés.
Chute de Hraunfossar
Chute de Barnfossar
Paysage du Skagafjordur 1
Après déjeuner, nous traversons le Skagafjordur région qui réunit tous les paysages de l’île, l’agriculture est très développée que ce soit des exploitations laitières, l’élevage des brebis ou des chevaux.
Paysage du Skagafjordur 2
Démonstration de "tölt", sans renverser une goutte!
Nous arrivons à Akureyri, capitale du nord, 4e ville d’Islande avec 18 000 habitants.
Jour 4 – samedi matin 8 juin 2024 : à la recherche des baleines
Nous partons ce matin vers le port d’embarquement d’Akureyri pour une observation des baleines dans le fjord « Eyjafjorour », ce qui veut dire « fjord des îles ».
Nous embarquons vers 9h pour une excursion de 3 heures dans le fjord.
Après le départ, on nous conseille de nous équiper de combinaisons pour nous protéger du vent. Il ne fait pas trop froid, le ciel est couvert, mais sur le pont le vent peut être glacial.
On est prêt à observer les baleines.
Après 20 mn de navigation, le bateau ralentit subitement. Le capitaine a aperçu des jets d’eau qui laissent présager qu’il y aurait des baleines pas très loin.
On cherche, mais on ne voit pas grand-chose. Heureusement, la beauté du paysage suffit à nous émerveiller!
Le bateau repart et quelques temps plus tard ralentit à nouveau et s’arrête. A tribord pas très loin le capitaine a repéré une nuée d’oiseaux qui tournoie. Il devrait y avoir des baleines.
Cette fois c’est la bonne. On distingue des ailerons qui sortent de l’eau. C’est compliqué à photographier mais quelques-uns y arrivent.
Aileron de ce qui semble être une baleine à bosse
Montagnes enneigées le long du fjord d'Akureyri
Même les feux rouges sont en forme de coeur!
Retour à Akureyri pour le déjeuner. Akureyri se veut la ville de l’amour et de la tolérance, ce qui est symbolisé un peu partout par des représentations de coeur.
Au coeur d'Akyreyri
A table, on parle beaucoup de ce qu’on n’a pas vu. Benjamin, notre guide, nous envoie le tableau ci-joint représentant toutes les baleines que l’on aurait pu voir… mais que l’on n’a pas vraiment vues.
Heureusement, deux jours plus tard, sans prendre le bateau, on a vu sur une plage une baleine d’une espèce non répertoriée:
Jour 4 – samedi après-midi 8 juin 2024 (Nord et nord-est de l'Islande)
Après déjeuner, nous sortons d’Akureyri pour un long trajet jusqu’à Egilsstadir, dans les fjords de l’est de l’Islande. Par chance, la météo exécrable la veille, s’est améliorée dans la région que nous allons visiter.
De la neige très bas sur les hauts plateaux. On traverse le fjord, puis le tunnel de Vadlaheidi construit par une entreprise islandaise en 2018, il mesure 7,5 km de long. A la sortie du tunnel, comme on est passé de 30 m à 400 m d’altitude, on se croirait dans une vallée alpine en plein hiver. On passe près du Lac de Ljosavatn (vatn = lac) : gris anthracite, neige jusqu’à la rive, pas d’oiseaux, personne, pas de maisons, pas envie de s’y plonger !
On redescend du plateau et la neige disparaît d’un coup. Le paysage précédent reprend sa place : c’est plat, de la lande sans arbres, quelques mares et toujours les grillages à moutons. Il y a parait-il deux fois plus de moutons en Islande que d’habitants!
Chute de Godafoss
Petite marche jusqu'à la chute de Godafoss, qui signifie « la chute des dieux », ce qui rappelle qu’en 999 le Parlement islandais adopte officiellement le christianisme et montre l’exemple en faisant jeter dans la chute les idoles de l’ancienne religion nordique.
Grâce à l’humidité et au climat légèrement plus doux, on trouve sur les rives plusieurs variétés de fleurs, dont des saxifrages, du cerfeuil, du saule laineux, de l’arméria maritime comme en Bretagne (merci Plantnet !).
Dans la région de Myvatn (lac aux moustiques), nous visitons le site de Dimmuborgir, ce qui veut dire « châteaux sombres » à cause des formes en colonnes ou totalement excentriques, jusqu’à 10 mètres de haut, prises par la lave noire pendant son refroidissement.
L’endroit est saisissant : du noir, du blanc et du gris plombé. Pas cosy du tout ! Et le lac Myvatn ? gris acier dans un paysage noir et blanc : heureusement, des centaines de couples de canards égaient un peu le paysage. Le temps glacial nous protège de l’attaque des Black Flies très agressives en été.
Site de Dimmurborgir
Dimmurbogir et le lac Myvatn
Toujours dans la région du lac Myvatn, on passe à proximité de la centrale géothermique de Krafla, d’où s’échappe un panache de vapeur d’eau, qui a été construite en 1977. Elle produit de l’électricité et de l’eau chaude pour la ville d’Akureyri, acheminée par de gros tuyaux qui longent la route. Une longue activité volcanique ayant causé la corrosion du matériau des puits, ce n’est qu’en 1982 qu’elle put atteindre une production à pleine puissance.
Elle alimente deux turbines de 30 MW depuis 1997, ce qui représente la production d’un réacteur nucléaire de 900 MW pendant un mois, ou encore celle de 120 éoliennes de 2 MW.
Centrale géothermique de Krafla
Solfatares et fumerolles à Hverir
Sur le versant opposé de la colline nous visitons le champ de solfatares de Hverir. Les odeurs de soufre nous attaquent dès la sortie du car, mais on s’y habitue. L’activité volcanique est ici très forte et il y a des cordes pour empêcher les gens d’approcher de trop près les fumerolles et marmites de boue qui sont partout. Il vaut mieux d’ailleurs car les fumerolles atteignent 100° et le sol à proximité 80°.
La fin du voyage est éprouvante pour notre chauffeure car la neige tombe pendant une heure alors que 150 km restent à parcourir, elle passera une excellente nuit.
Jour 5 – dimanche 9 juin 2024 : d’Eglisstadir à Höfn en passant par Faskrudsfjördur, Breiddalsvik, Befufjördur et Djupivogur (fjords de l'est de l'Islande)
Nous quittons Eglisstadir. Il a neigé les jours précédents, la neige fraîche est visible sur les sommets et au bord de la route, délimitée par des piquets jaunes.
Nous arrivons à Faskrudsfjördur, petit village au fond d'un fjord qui a un lien particulier avec la France, car il a été le port d’attache des marins français venus nombreux pour pêcher la morue en Islande, au 19e siècle et jusqu’en 1935. Ils venaient des côtes du Nord de la France (Dunkerque, Gravelines), de Normandie et de Bretagne (Paimpol, Lorient).
Ce sont plus de 400 goélettes qui ont quitté les côtes françaises pour des campagnes de pêche à la morue de 7 mois. Les conditions de travail et de vie étaient très dures et près de 5 000 marins ont péri en mer.
A Faskrudsfjördur, au 19e siècle, les Français ont construit le premier hôpital d’Islande, une petite chapelle, un ponton devant l’hôpital et une maison pour le docteur. Ce patrimoine a été restauré à l’initiative d’un Islandais et le village continue à entretenir des liens avec la France ; le drapeau français flotte au vent près de la chapelle, les rues portent des noms français et la ville de Gravelines est jumelée avec Faskrudsfjördur. La maison du docteur Georg Georgsson, directeur de l’hôpital de 1903 à 1912, a été transformée en un musée dédié aux marins français et à leur dur métier.
Chapelle de Faskrudsfjördur
Cimetière marin de Faskrudsfjördur
La tombe d'un capitaine de goélette
Au musée nous sommes accueillis par Fjola, la directrice, amoureuse de la France, qui a plaisir à revoir Benjamin et à nous accueillir. Le musée regroupe des souvenirs émouvants, notamment des lettres de marins et permet de se représenter la vie des marins à bord et à l’époque.
Avant de quitter le village, Fjola nous apporte un drapeau français et un drapeau breton pour faire une photo du groupe.
Fjola prend la photo, donne le départ et nous entonnons la Marseillaise, puis une de nos Elisabeth chante la Paimpolaise
Notre groupe à côté du musée des pêcheurs français à Faskrudsfjördur
Après avoir déjeuné dans le petit port de Breiddalsvik, nous reprenons la route et apercevons quelques rennes. Nous atteignons Djupivogur, autre charmant petit port, où nous nous promenons. Certains d'entre nous visitent la collection de minéraux rassemblés depuis trente ans par un habitant du village, passionné par les pierres.
Port de Djupivogur
Jour 6 – lundi 10 juin 2024 : de Höfn au Cap Dyrholaey (sud de l'Islande)
L’immense glacier Vatnajökull, plus grand glacier d’Europe et second au monde, couvre 8 000 km², près de 8% de la superficie de l’Islande! Il couronne de blanc la chaîne de montagnes à notre droite, dont il descend en une multitude de langues glaciaires. Moins vaste au XIe siècle, il s’est étendu lors du Petit Age Glaciaire (XIVe - XIXe siècle) et encore aujourd’hui reste plus vaste qu’au temps de Vikings, même s’il rétrécit inexorablement.
Surprise: nous découvrons le lagon glaciaire de Jökulsarlon, sur lequel se détachent un nombre incalculable d’icebergs grands comme des immeubles, détachés d’une langue glaciaire!
Un pont suspendu enjambe le chenal par lequel ce lagon débouche sur la mer, et sur une plage de sable noir scintillent des blocs de glace translucide (d’où son surnom de « Diamonds Beach »), certains icebergs qui débouchent du chenal ayant choisi de s’échouer là, au lieu de partir vers le large et de disparaître.
Diamonds Beach
Ce site a servi de décor à de nombreux films (Tomb Raider, James Bond, Batman) et clips musicaux. Nous montons dans deux véhicules amphibies qui nous promènent sur le lagon, entre les icebergs. Celui-ci s’agrandit continuellement car la langue glaciaire recule actuellement de 2 cm par jour en moyenne.
Le soleil fait miroiter la lumière sur les blocs de glace dont les couleurs vont du blanc opaque (présence de bulles d’air) à la transparence du cristal, en passant par toute une gamme de blancs bleutés plus ou moins transparents. D’autres sont striés de noir, voire entièrement noircis par la cendre qui a recouvert certaines couches du glacier lors d’éruptions volcaniques. Penser que l’eau qui les compose se trouve piégée dans cette glace depuis plus de 1.000 ans laisse rêveur… Nous apercevons quelques phoques dans l’eau au sur la grève.
Jökulsarlon vue d'ensemble
Icebergs dans le lagon de Jökulsarlon
Après le déjeuner, nous poursuivons vers le sud-ouest. La plaine côtière cette fois est une étendue sans aucune végétation, un désert resté inoccupé depuis l’éruption de 1996 du Grimsvötn qui a volatilisé une partie du glacier, ce qui a causé un tsunami venant de la montagne, qui a pulvérisé fermes, routes et ponts, dont on aperçoit encore les poutres métalliques distordues. Avec ses proches, il constitue l’ensemble volcanique le plus actif, régulièrement en éruption, la dernière datant de 2010. A noter que l’éruption de l’un d’eux, le Laki, en 1783-84, avec une production de lave qui a été la plus importante des deux derniers millénaires, a causé une dégradation du climat durable sur l’ensemble de l’Europe, provoquant famines et guerres, une des causes indirectes de la Révolution française!
Nous longeons ensuite un autre glacier important, le Skaltafjell. Une marche d’une vingtaine de minutes dans une végétation rare mais fleurie nous conduit au pied d’une de la langue glaciaire de Svinafjellsjökull. Ici le lagon glaciaire est réduit et nous pouvons, depuis sa rive, admirer le panorama spectaculaire des falaises de glace faites de blocs fracturés prêts à se détacher du glacier.
Langue glaciaire de Svinafjellsjokull
Puis nous traversons un des plus vastes champs de lave au monde. La lave coussin est faite de gros galets ronds de lave qui se sont solidifiés en tombant dans la mer. Quand celle-ci s’est retirée des millénaires plus tard, ces galets ronds fertilisés par leur séjour sous-marin se sont couverts d’une mousse vert-de-gris.
Nous nous arrêtons sur la plage Reynisfjara (plage de Reynis, un des premiers colons vikings) qui s’étend sur près de 2 km entre de magnifiques orgues basaltiques et des aiguilles rocheuses qui surgissent de la mer à l’est et le Cap de Dyrholaey, extrémité sud de l’île, avec sa falaise et ses arches qui plongent dans la mer à l’ouest. Cette plage est aussi connue pour la traîtrise de ses rouleaux qui, régulièrement, malgré une signalisation explicite et un feu tricolore (orange ce jour : danger moyen), surprennent les touristes qui s’aventurent trop près du bord.
Plage de Reynisfjara et ses colonnes de basalte
Plage de Reynisfjara - Vue d'ensemble
Jour 7 – mardi 11 juin 2024 (matin) – Vik – Reykjavik (sud de l'Islande)
Arrêt à Skogafoss, magnifique cascade de 60 mètres de haut. Six sportifs d'entre nous montent les 300 marches pour surplomber la chute.
Au retour au bus, nous assistons à une baignade d’un jeune couple très peu vêtu… dans la rivière sortant de la cascade… brrrr!!
Cascade de Skogafoss
Nous visitons ensuite le musée folklorique de Skogar. Lilly, notre guide d’origine bulgare parlant bien français, nous fait partager son enthousiasme.
Musée de Skogar - Costumes traditionnels
Musée de Skoggar - Habitat traditionnel islandais avec ses toits engazonnés
Visite ensuite de la cascade de Seljalanfoss, 65 m de haut, dans un site magnifique. Il est possible de passer derrière le rideau d'eau, ce qui offre un point de vue exceptionnel sur la vallée en contrebas avec la mer au loin.
Cascade de Seljalanfoss de face
Cascade de Seljalanfoss de dos
Jour 7 – 11 juin 2024 (après-midi) : Fluedir et retour à Reykjavik (sud-ouest de l'Islande)
Après le déjeuner, nous poursuivons notre route qui nous mène à Fluedir et à son Secret Lagoon. C’est la plus vieille piscine naturelle d'Islande, créé en 1891.
L’eau de la piscine coule en continu et provient des sources chaudes bouillantes et jaillissantes qui entourent le bassin. C’est avec délectation que nous nous glissons dans une eau très chaude vert sombre (environ 35 degrés). Un petit chemin autour du bassin nous permet d’observer les sources géothermiques qui alimentent la piscine. Un très bon moment de détente, idéal pour se relaxer.
Notre groupe dans la piscine du Secret Lagoon
Nous reprenons la route et arrivons à Reykjavik. Il fait un temps magnifique. Benjamin nous laisse devant l’église phare de la capitale, Hallgrimskirkja.
On découvre une grande église toute blanche avec sa tour au centre et ses 2 grandes ailes qui évoquent les orgues basaltiques islandaises. Érigée à la sortie de la guerre (à partir de 1945) elle n’a été réellement terminée qu’en 1986.
L’intérieur peut surprendre par ses dimensions modestes et la sobriété du décor. Son grand orgue de 25 tonnes et 5.275 tuyaux nous impressionne.
Le clou de la visite est la montée dans le haut de la flèche de 73m. La vue est magnifique.
La cathédrale Hallgrimskirkja
Le centre de concerts et de conférences Harpa
Notre déambulation continue avec la visite de l’Harpa inauguré en Mai 2011. Centre de concerts et de conférences, cet immense complexe avec sa spectaculaire façade en verre qui recouvre une structure en acier est un des fleurons du patrimoine architectural islandais.
Selon le jour, l’heure et l’état du ciel, sa carapace aux multiples écailles se métamorphose. La ville, les bateaux, la mer s’y reflètent.
A l’intérieur, on découvre des murs lisses et noirs comme la lave, le plafond en miroir qui permet d’admirer des jeux de lumière en 3D.
Puis vers 20h, un repas festif Viking nous est servi dans un très beau cadre avec au menu du requin, une soupe de poisson, de l’épaule d’agneau braisée… La soirée est animée par un musicien et comédien qui intronisent Elisabeth et Paul VIKINGS.
Nous terminerons la soirée au port de Reykjavik, alors qu'il fait encore bien jour. Il existe des lieux insolites et Thufa en fait partie! C’est un tumulus engazonné avec un petit sentier en colimaçon qui mène au sommet, où se dresse une petite cabane dans laquelle sèchent des morues, reproduction d'un séchoir à poissons traditionnel.
Le tumulus de Thufa
Jour 8 – mercredi 12 juin 2024 : Vol Reykjavik - Paris
Après un lever très matinal, le bus nous conduit à l’aéroport… L’accès à la ville de Grindavik est fermé, un nuage recouvre la zone du volcan toujours surveillé de très près, mais on ne le voit pas contrairement à l’aller.
Quelques-uns bavardent, d’autres somnolent, mais ça tousse, ça mouche, ça éternue ….. On aura l’explication après l’arrivée, le COVID a encore frappé!
Merci à Gérard Parandier, à Benjamin pour ce voyage inoubliable dans une île attachante et aux paysages contrastés, tous à couper le souffle!
Carte d'Islande avec, surligné en rose, notre parcours
Textes et photos: Danièle Jean-Robert, Monique et Dominique Chambrion, Jacques et Annick Ratajczak, Carine Guyot et Dominique Michelet, France et Eric Bosle, Nicole Dalga, Brigitte et Pierre Desvignes, Elisabeth Blanchardie et Bruno Thet, entre autres...
Voyage au Canada du 2 au 11 octobre 2023
Lundi 2 octobre - 1er jour
Arrivée à TORONTO. Nous prenons le car à destination des chutes du Niagara. Pendant les trois heures de route (135 km), nous découvrons, après les faubourgs de Toronto, la campagne de l’Ontario, encore bien verdoyante. Les propriétés sont très vastes ainsi que les maisons. Cette découverte est facilitée par le temps qui est très beau et qui le restera jusqu’à pratiquement jusqu’à la fin du séjour.
Nous arrivons à Niagara Falls, la surprise est que ces chutes majestueuses sont près du centre-ville, du côté canadien comme du côté américain.
Le spectacle est grandiose, mais comme l’heure avance et que l’on mange de bonne heure au Canada, nous nous contentons d'un passage en car avant d’aller nous restaurer. Le personnel dans cette province est anglophone et très aimable. Notre hôtel est situé en dehors de la ville, nos accompagnateurs nous font admirer les chutes de nuit, avec leur éclairage multicolore.
Niagara Falls
Niagara Falls
Mardi 3 octobre 2023 - 2e jour
Nous prenons le car pour retourner voir les chutes. Depuis l’extrémité de la promenade qui longe les chutes, nous faisons à pied la distance qui nous sépare de l’embarcadère. Le bruit de l’eau est impressionnant et le spectacle grandiose. Nous avons la chance d’avoir un temps magnifique. Après une attente un peu longue, pendant laquelle nous revêtons le poncho en plastique qui nous a été distribué, nous embarquons pour une croisière sur un bateau de plusieurs centaines de passagers. Les chutes vues d'en bas sont impressionnantes - 54 m de hauteur - et elles font un bruit infernal. Au fur et à mesure que l’on s’approche, nous sommes enveloppés par un brouillard très épais provoqué par la chute de l’eau. Poncho ou pas, nous ressortirons trempés de cette expérience, à tel point que de retour sur la terre ferme il nous faudra au moins deux heures pour être complètement secs.
Le temps étant particulièrement beau et ensoleillé, pendant que certains vont visiter la ville, d’autres sont restés dans les jardins qui surplombent le site et d’où l’on embrasse la totalité du paysage. Pour compléter cette belle visite nous allons déjeuner dans un restaurant panoramique (12e étage) à des tables qui sont tout contre les baies vitrées.
Après déjeuner, retour vers Toronto en passant par Niagara-on-the-Lake. Très jolie ville au milieu de vignobles, avec des maisons caractéristiques de l’ancien temps, et l’on se sent entièrement dépaysé.
Chemin faisant notre guide nous explique que les chutes ont 12 500 ans et que l’érosion les a fait reculer de 11 km jusqu’à leur emplacement actuel. Le sol est en effet constitué d’une couche de roche dure superficielle qui repose sur une couche plus tendre qui est creusée progressivement par la rivière. Au bout d’un certain temps, des plaques de la couche superficielle dure finissent par s’écrouler et les chutes reculent. Ce phénomène est relativement rapide. Pour le ralentir, des bassins de retenue ont été aménagés en amont afin de réguler le cours de la rivière et de diminuer son débit. Le recul des chutes pourrait être ramené à 30 cm tous les 10 ans, au lieu de 1 m à 1,50 m par an ces 500 dernières années.
Retour vers Toronto. Après une halte photo devant l’hôtel de ville, situé dans le centre des affaires, nous nous rendons dans la Tour CN. Après être monté de 350 m en 1 minute dans un ascenseur ultra-rapide, nous accédons à une plateforme d’où nous pouvons découvrir l’ensemble de la ville sur 360°. Une partie du plancher en verre, sur laquelle nous nous rendons, permet de voir le sol 360 m plus bas : sensations garanties... Nous redescendons pour diner en ville et ensuite aller à l’hôtel situé en banlieue de Toronto.
Toronto - La Tour CN
Vue générale de Toronto
Mercredi 4 octobre 2023 - 3e jour :
Nous quittons Toronto pour Ottawa, par Kingston et les "1 000 îles".
Kingston, à 3 h de Toronto, est une ville universitaire et militaire, fondée par des colons anglais qui ont refusé d’adhérer, à la fin du XVIIIe siècle, à l’indépendance des États-Unis.
Une croisière sur le Saint-Laurent, dans la région des 1 000 îles, nous permet de découvrir de nombreuses îles, plus ou moins grandes. Des résidences d’été, dont certaines d’architecture victorienne, y ont été construites depuis le XIXe siècle.
La plus étonnante est l’île Castle Boldt, du nom de ce milliardaire américain qui y a fait construire pour son épouse un véritable château du Moyen-Age, avec tourelles et pont-levis ! L’île est de nos jours gérée par l’État, en tant que monument national.
Kingston
Kingston
Jeudi 5 octobre 2023 – 4e jour
Visite d’Ottawa, puis de deux musées : à Gatineau en matinée et à Montréal en soirée.
Ottawa à l’origine s’appelait Bytown, du nom du colonel ingénieur John By, venu ici pour creuser un canal. Ce n’est qu’en 1815, à l’arrivée du chemin de fer, que la ville pris le nom d’Ottawa. La reine Victoria l’a choisie peu après comme capitale, en raison de sa position stratégique, à la frontière entre les deux régions peuplées par les peuples fondateurs, le Québec à l’est et l’Ontario à l’ouest.
Notre visite d’Ottawa commence le long de la rivière Rideau, dans le quartier des ambassades et des grandes résidences dont le "Rideau Hall", palais du gouverneur général, représentant au Canada du roi Charles III.
Nous parcourons le très beau quartier de Beverly Hills, avec un arrêt devant les principaux édifices gouvernementaux : le Parlement, le Sénat, la Chambre des Communes, la Bibliothèque du Parlement.
Nous prenons quelques photos du groupe devant le Parlement, près de la Flamme du Centenaire, qui depuis 1967 célèbre le centenaire de la fondation du Dominion britannique du Canada.
Le pont du "Portage", que nous empruntons ensuite pour nous rendre à Gatineau, au Québec, tient son nom de la nécessité de porter à cet endroit son canoë, pour franchir les rapides de la rivière Outaouais.
Ottawa - Bâtiment de l'ouest du Parlement
Ottawa - Bâtiment central du Parlement & La Flamme du Centenaire
Le musée Canadien de l’Histoire de Gatineau est situé dans un bâtiment moderne dont l’architecture évoque le destin géologique du pays, soumis à l’action des glaciers, du vent et de l’eau. A noter une belle galerie en verre qui présente une magnifique collection de mats totémiques et de pirogues, ainsi que plusieurs niveaux d’exposition très intéressants.
Nous arrivons à Montréal. Nous traversons le quartier de naissance des pianistes de jazz Oliver Jones et Oscar Peterson. Le jazz est là !
Visite du Musée Pointe à Callières : situé sur le site qui a vu naître Montréal, il abrite des vestiges architecturaux bien mis en valeur. Présentation multimédias en fin de visite sur l’histoire de la ville.
Gatineau - Musée canadien de l'Histoire
Vendredi 6 octobre 2023 - 5e jour :
Montréal / Québec
Le matin, découverte de la ville de Montréal avec des rappels historiques de la cohabitation franco-anglaise souvent hauts en couleur.
Visite du Mont Royal avec vue panoramique sur la ville et sur le stade olympique des jeux de 1976.
Aperçu du centre de la ville et des quartiers du vieux Montréal et visite de son réseau de communication couvert de 32 km qui met en relation les hôtels principaux, les centres d’affaires et le palais des congrès.
Montréal centre-ville - The Ring
L’après-midi, nous faisons route vers la ville de Québec. A peu près à mi-chemin, arrêt à la base d’aviation commerciale d’hydravions du Lac-à-la-Tortue, près de la ville de Trois-Rivières située à la confluence de la rivière Saint-Maurice et du Saint-Laurent. Par groupe de 4 ou 5 personnes, escapade en hydravion et survol de la forêt et des lacs de la région, jusqu’à la rivière Saint-Maurice.
Hydravion sur le Lac-à-la-Tortue
Tour en hydravion
Nous reprenons la route et arrivons à Québec. Visite du Parc de la chute Montmorency, avec sa spectaculaire cascade de 83 m de dénivelée, que nous pouvons admirer dans le jour finissant et ensuite de nuit, magnifiquement illuminée.
Québec - Cascade du Parc Montmorency de jour
Québec - Cascade du Parc Montmorency de nuit
Le soir « souper » à la cabane à sucre.
Samedi 7 octobre 2023 - 6e jour
Visite de Québec, ville fortifiée avec ses remparts, ses rues étroites, ses portes d’entrée, souvenirs d’un passé français. La découverte de la ville commence par l’Hôtel du Parlement construit de 1877 à 1886, dont la façade principale comprend 24 statues de bronze en hommage aux héros de l’Amérique française et aux grandes figures du Régime britannique. La visite se poursuit par la citadelle qui nous offre une vue panoramique sur les plaines d’Abraham.
Québec - Parlement
Nous entrons dans le centre-ville par la Porte Saint Louis. La rue Saint Louis nous mène directement au château de Frontenac, hôtel de luxe historique. La découverte de la ville se termine par le quartier Petit-Champlain et ses rues commerçantes.
Nous dinons dans l’hôtel-musée Premières Nations situé dans la réserve Amérindienne de Wendake.
Au musée, notre guide, autochtone de la tribu Wendat, aussi trépidante que passionnée, nous fait une présentation pittoresque de l’histoire de ses ancêtres. Cette présentation est suivie de la visite du village reconstitué avec ses remparts de bois et sa maison longue, lieu de vie de la famille toutes générations confondues où, la Mère cheffe de famille veille à la bonne harmonie de la vie en communauté.
Dimanche 8 octobre 2023 – 7e jour
A l’aube, nous quittons Québec et en 3 h de bus, après un arrêt à Charlevoix pour dégustation de fromages et visite de l’atelier d’emballage, nous atteignons Tadoussac (mot signifiant "mamelle) pour déjeuner au grand hôtel dominant la baie et l’embarcadère.
L’après-midi, nous prenons un bateau, sous la pluie et le vent. Dans le fjord de la rivière, très vite nous entendons le capitaine crier "Bélouga à 2 h15". Les plus chanceux les voient sortir de l’eau, tout blancs. Pendant ce temps les plus frileux se réchauffent au bar du pont inférieur ! Nous longeons une falaise agrémentée de jolies cascades, de phoques au soleil et d’un rorqual de 10 m dans l’eau près du bateau. Des petits phoques noirs suivent le bateau.
A la recherche des Bélougas...
Lundi 9 octobre 2023 – 8e jour :
Région de CHARLEVOIX / MONTREAL
Départ de Saint Siméon pour la côte de Charlevoix en longeant la rive Nord du fleuve avec une météo alternant nuage et soleil.
Passage dans la station balnéaire La Malbaie, superbe village niché au bord du Saint Laurent. Découverte du Manoir de Richelieu avec son golf de 27 trous et son prestigieux Relais et Châteaux.
Passage à Saint Irénée, réputé au Canada pour son école de musique classique et ses concerts au domaine Forget.
Cette côte de Charlevoix a été marquée, il y a quelques millions d’années, par la chute d’une météorite découpant un cratère de 47 km de diamètre. Ceci explique la raison d’une route vallonnée, avec parfois des pentes de plus de 11%.
Vue panoramique sur l’île au Coudres, dont la particularité est sa couverture de tourbe.
Arrêt pour quelques photos de la baie de Saint Paul.
La route se poursuit jusqu’au Canyon Sainte-Anne. Durant l’après-midi, nous parcourons le canyon à pied, dans un décor forestier aux couleurs lumineuses de l’automne. Cette randonnée nous amène aux chutes de la rivière Sainte Anne du Nord, étroit canyon sinueux avec des chutes de 74 m de hauteur, avec des des remous vertigineux, dans un bruit étourdissant et des embruns rafraichissants. Décor époustouflant.
Canyon Sainte-Anne
Chute Sainte-Anne
Notre journée s’achève en regagnant Montréal par une long trajet en car pour avaler les 350 km restants.
Mardi 10 octobre 2023 – 9e jour
Visite de la Basilique Notre-Dame de Montréal (sans guide). C’est l'église-mère de Montréal et la première église de style néo-gothique au Canada.
Montréal - La Basilique
Montréal - Intérieur de la Basilique
Nous déjeunons au centre commercial Alexis Nihon au "Pouletto Restaurant" où nous mangeons une "Poutine" québécoise au poulet, à base de frites, de fromage en grains et de la fameuse sauce brune québécoise. Cette recette de base est souvent personnalisée par un ou plusieurs ingrédients (viande de bœuf hachée, champignons, oignons, …).
Après le repas, quartier libre pour visiter les quartiers du vieux Montréal, puis rendez-vous à 17 heures pour nous rendre à l'aéroport International Montréal-Trudeau pour le retour à Paris.
Copenhague et visite du chantier du tunnel du Femern (Danemark) du 6 au 9 juin 2023
Le premier jour, mardi 6 juin, un tour dans Copenhague nous permet de découvrir le quartier ancien de Nyhavn ("Nouveau Port") avec ses façades colorées, et de voir la Petite Sirène, la célèbre héroïne du conte d’Andersen, assise pensivement sur son rocher.
Le mercredi 7 juin dans la matinée visite de l’ancienne capitale viking, Roskilde, à 30km de Copenhague. La Cathédrale de Roskilde est le tout premier édifice gothique de Scandinavie, c’est aussi le plus richement décoré du Danemark.
A proximité de la cathédrale, en rive du « Roskilde fjord », on visite le Musée des Bateaux Vikings, construit spécialement pour abriter 5 bateaux vikings retrouvés dans ce fjord en 1962.
L’après-midi nous revenons vers Copenhague, et visitons le petit port de Dragør, un ancien village de marins pêcheurs, avec ruelles pavées et maisons du XVIIIe, très colorées et aux toits de chaume.
On distingue au loin le majestueux pont à haubans de l’Øresund, qui relie la Suède à une île artificielle, elle-même reliée au Danemark par un tunnel réalisé par VINCI en 1995/2000.
La journée du jeudi 8 juin est consacrée à la visite du chantier VINCI du Femern, qui est le plus long tunnel immergé au monde (18km) entre Rødby au Danemark et Puttgarden, en Allemagne.
La surprise est totale devant la taille gigantesque des installations de chantier (bureaux, usine de préfabrication, centrale à béton, cale sèche).
Directeur du projet, Hakim Naceur, de VCGP, nous présente ce projet et ses caractéristiques :
"Contrairement à un tunnel classique comme le tunnel sous la Manche, réalisé avec des tunneliers, le tunnel du Femern sera constitué d’éléments creux en béton précontraint préfabriqués à terre et posés dans une tranchée au fond de l’eau, à environ 39m de profondeur.
VINCI Construction Grands Projets est mandataire d’un groupement international en charge des travaux.
Le montant de l’investissement d’environ 8 milliards d’euros sera financé par le péage des usagers et une subvention européenne. Le montant du contrat des travaux réalisés par le groupement mené par VCGP est de 4,5 milliards d’euros.
L’Etat danois, Maître d’Ouvrage, a déjà travaillé avec VCGP qui a déjà réalisé, dans le cadre d’un groupement international, le tunnel du lien fixe de l’Øresund."
Hakim Naceur nous détaille la technique de construction :
"Le tunnel de 18km de longueur sera constitué de 89 caissons préfabriqués dans une usine. Chaque caisson mesure 216m de longueur et 40m de largeur permettant ainsi le passage de deux voies ferroviaires, de deux voies autoroutières et d’une galerie technique.
Chaque caisson de 216m est composé de 9 segments de 24m. Après avoir atteint une résistance suffisante, chaque segment de 24m est translaté vers la cale sèche sur des longrines pour permettre la réalisation du segment suivant. Le processus continue jusqu’à constituer un caisson de 216m. Les extrémités de ce caisson sont alors fermées et étanchées pour permettre son transport par flottaison."
"La cale sèche occupée par ce caisson, est alors remplie d’eau pour permettre à cet élément, malgré son poids de 73 000 tonnes, de flotter.
Equipé de pontons et pris en charge par 4 remorqueurs, cet élément de 216m est emmené en pleine mer à son emplacement définitif puis immergé sur un lit de gravier disposé dans la fouille préalablement creusée."
Pour respecter un programme ambitieux, Hakim NACEUR nous précise que 4 lignes de préfabrication en parallèle des éléments courants sont actuellement sur le point d'être achevées. Le jour de notre visite, les installations sont terminées et le premier segment de 24m, sur les 711 prévus, est prêt pour le bétonnage.
Le vendredi 9 juin, la matinée est consacrée à la visite architecturale de Copenhague.
(Compte-rendu: Jean-Louis Legrand & Danielle Gennat
Photos: Jean-Louis Legrand & Bruno Thet)
2018 La Réunion du 18 au 26 Juin
2018 Iran 7 au 20 Novembre
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Pendant les permanences
le mardi de 10h à 16 h
Voyage en Islande du 5 au 12 juin 2024